Générique

Voix / guitare Fatoumata Diawara | Guitare Yacouba Kone | Basse Tito Bonacera | Claviers Fernando Tejero | Batterie Willy Ombe

Biographie - Fatoumata Diawara

Née en 1982 au Mali, Fatoumata danse dans la troupe de son père ; elle y rencontre un grand succès en exécutant l’extravagante danse didadi de Wassoulou, le pays de ses ancêtres au Mali occidental. Très indépendante, elle refuse d’aller à l’école et ses parents décident de l’envoyer vivre chez une tante à Bamako. Elle commence sa carrière au cinéma dans le film Le Pouvoir des femmes, et se voit confier l’un des rôles principaux dans La genèse (1999) de Cheikh Omar Sissoko. Elle joue aux côtés du comédien Sotigui Kouyate qui devient une référence dans sa carrière.

A 18 ans, elle part à Paris pour jouer au théâtre dans Antigone de Sophocle. Elle retourne au Mali en 2001 pour le tournage de Sia, qui obtient un grand succès dans de nombreux pays. Mais malgré les propositions de rôles qui affluent, sa famille souhaite qu’elle se fixe et se marie… Fatoumata est alors contrainte de renoncer publiquement à sa carrière d’actrice.

En 2002, le directeur de la compagnie Royal de Luxe lui offre un rôle dans son nouveau spectacle. Mais face au refus de sa famille de la laisser partir, Fatou s’enfuit. Avec Royal de Luxe, Fatou jouera dans le monde entier. En l’entendant chantonner en coulisses ; le directeur lui offre de chanter pendant les spectacles. Elle se produit alors dans des clubs parisiens. Elle y rencontre le musicien et producteur malien Cheikh Tidiane Seck qui la fait revenir au Mali pour faire les choeurs sur les albums qu’il réalise pour Oumou Sangare (Seya) et Dee Dee Bridgewater (Red Earth). Elle participe aussi aux tournées.

A son retour en France, Fatou joue le rôle de Karaba dans la comédie musicale Kirikou et Karaba. Elle comprend alors que la musique est sa vraie passion et décide de s’y consacrer pleinement. Elle sort son premier album en octobre 2011.

En janvier 2013, en réponse a la situation au Mali, Fatoumata Diawara rassemble une quarantaine de musiciens maliens de renom pour enregistrer le morceau Mali Ko.

En 2014, elle fait une tournée européenne avec le pianiste cubain Roberto Fonseca, et lance avec lui l’album Live : At Home (Live in Marciac). La chanteuse participe également à différents projets cinématographiques, notamment Timbuktu d’Abderrahmane Sissako (2015), récompensé de 7 Césars et nommé aux Oscars et à Cannes.

En 2016 elle participe au documentaire Mali Blues, un film allant à la rencontre de ces musiciens phares, recueillant leurs opinions sur la situation politique et l’importance de la musique pour le corps et l’esprit. Fatoumata Diawara continue d’évoluer dans sa carrière en partageant la scène avec nombreux artistes tels que Mayra Andrade, Omara Portuondo, Oumou Sangaré.

En 2018, elle sort son deuxième album Fenfo (qui signifie «quelque chose à dire» en bambara), coréalisé avec Matthieu Chedid et enregistré au Mali, au Burkina Faso, à Barcelone et à Paris.

Aujourd’hui, elle concilie ses concerts solo, avec différents projets tels que la tournée Mali Blues, la tournée « Lamomali » de Matthieu Chedid « M », avec Toumani et Sidiki Diabaté, ou encore le projet « Olympic Café Tour » avec la chanteuse Marocaine Hindi Zahra.