Biographie

Né à Lagos en 1984, Qudus Onikeku rencontre Heddy Maalem en 2003 qui l’invite à intégrer sa compagnie à Toulouse. Reçu au Centre National des arts du cirque de Châlons-en-Champagne, il en sort diplômé en 2009 et créé sa propre compagnie, YK Projects à Paris en 2009 avec laquelle il crée plusieurs pièces qui seront accla- mées par la critique. My Exile is in my head (2010), Still/Life (2012) et Qaddish (2013) seront présentées au Festival d’Avignon ou encore à Roma Europa. En 2014, il rentre à Lagos avec son partenaire Haji, et ensemble ils co-fondent un projet de développement artistique, The QDance Center, un incubateur créatif pour les pratiques artistiques, le développement des talents et l'engagement communau- taire. The QDance Center est une structure unique avec laquelle ils ont examiné et expérimenté les possibles croisements entre les arts et la société. Qudus Onikeku est aussi le fondateur d'Afropolis, une plateforme hybride et un rassemblement annuel, qui utilise le design thinking et la technologie numérique pour exprimer de nouvelles méthodes d'engagement professionnel et communautaire pour les arts de la scène. Au fil des années, il développe un projet artistique global, au sein duquel en filigrane, il associe, toujours avec respect, tous les aspects de la culture Yoruba et les formes dansées de la diaspora africaine. En 2017, il est invité au premier pavillon nigérian de la Biennale de Venise pour créer une installation vidéo intitulée Right Here, Right Now. En 2018, il crée en Allemagne la pièce Yuropa et prépare parallèlement le solo, Spirit Child en 2019 à la MC93, puis la pièce collective et pluridisciplinaire Re:INCARNATION pour la Biennale de la danse de Lyon 2021. Ses pièces font partie de la collection permanente du Musée des beaux-arts du Canada. Il a été professeur invité de danse à l'Université de Californie et au Columbia College de Chicago. Il est actuellement le premier "Maker in Residence" au Center for Arts, Migration and Entrepreneurship de l'Université de Floride. Sa recherche actuelle ATUNDA, explore une solution deeptech, soit un ensemble de données prêt pour l'intelligence artificielle afin de reconnaître la danse et d’en analyser des mouvements pour jeter les bases de systèmes interactifs de pointe qui per-mettraient de synthétiser, préserver, protéger et partager en toute sécurité les données de la danse et du mouvement à l'ère de la viralité.