• Jan Fabre nous offre un combat entre Thanatos et Eros dans le solo Preparatio Mortis, comme un précipité de son oeuvre écrit pour une danseuse, guerrière de la beauté.

  • Le monde de la danse contemporaine a perdu ces dernières années ses plus grandes figures : Pina Bausch, Merce Cunningham, Kazuo Ohno, Maurice Béjart… Un maître est avec nous pour la Biennale de la danse, grâce au Ballet de l’Opéra de Lyon qui a demandé à Jiří Kylián de reprendre One of a Kind.

  • Embarquer des centaines d’amateurs dans un opéra-navire, c’est le projet de Julie Desprairies, qui ouvre l’architecture hybride de l’Opéra de Lyon sur la ville. Pour une danse participative… E la Nave Va.

  • Autodidactes et touche-à-tout, Kaori Ito et Hiroaki Umeda présentent chacun une pièce, dont le point commun est l’imprégnation par leurs origines nippones. Entre intériorité et effets visuels, deux fortes personnalités.

  • Espoir et illusions perdues palpitent dans Gardenia, la fleur de ce spectacle aux émotions douces-amères évoque la différence sous la question du genre, de l’art et du vieillir.

  • Avec La confidence des oiseaux, fantastique rencontre entre quatre danseurs et trente oiseaux, Luc Petton met en place un autre rapport à la danse dans la relation à l’animal.

  • Insatiable Maguy Marin : si elle a récemment quitté la direction du CCN de Rillieux-la-Pape, la même fibre créatrice hors norme habite toujours cette figure de la danse contemporaine.

  • Monter Les trois petits cochons pour le jeune public, c’est pour Marion Lévy l’occasion de repenser la spécificité de son travail de chorégraphe et ses années passées auprès d’Anne Teresa De Keersmaeker. Un conte joyeusement revisité, entre dévoration et révélation.

  • Dans Je me souviens / Oroitzen Naiz, Mizel Théret réunit trois héros de la culture basque. Ensemble, ils mettent en jeu leur mémoire, mais surtout inventent une chorégraphie d’aujourd’hui.

  • Chaque nouvelle pièce de Mourad Merzouki vient décaler un peu plus son rapport au hip-hop. Pour sa dernière création, le chorégraphe associe les danseurs de hip-hop français et des danseurs contemporains taïwanais. La barrière de la langue l'amène ici à réfléchir autrement, laissant la place au langage du corps et aux gestuelles façonnées et pétries de cultures différentes qui viendront s'enrichir et s'entremêler.

  • Figure marquante des Deschiens, Patrice Thibaud développe un art du burlesque qu’il conçoit comme un hommage aux grands comiques français. Titre Cocorico , pour une galerie de personnages/créatures sans paroles… l’enfance de l’art en somme.

  • Version jeune public de Vortex, L’après-midi d’un foehn envoie valser dans les airs des dizaines de marionnettes en plastique, qui s’éveillent à la vie.

  • Phia Ménard vient du jonglage. Après avoir joué avec des boules de glace dans P.P.P., elle joue aujourd’hui avec le vent. Elle apporte à la Biennale deux pièces dans un tourbillon d’une incroyable beauté plastique créé par le foehn, le vent qui rend fou.

  • Philippe Decouflé fait défiler pour le public ses 30 années de création, les mains dans les poches. Il transmet sans nostalgie le meilleur de ses spectacles à une nouvelle génération de danseurs.

  • Rachid Ouramdane travaille la notion de disparition et de trouble en s'appuyant sur les témoignages de réfugiés climatiques. Un édifiant documentaire fiction dansé par six interprètes aux techniques singulières.