Programmation

Inspiré d’images fantasmagoriques et de rituels archaïques, Silver Rosa fait surgir la nécessité viscérale de créer du lien entre individus. Yuval Pick souhaite nous mettre en mouvement et nous toucher au coeur. L’endroit où palpite nos désirs sans fin.

Entité mouvante, 20 danseur·euses de l’Opéra de Lyon empruntent au mycélium ses modes de relation et prolifération, cette partie souterraine des champignons qui étend ses filaments pour faire circuler des informations.

Au milieu d’un labyrinthe d’escaliers, 22 danseur·euses cherchent des chemins possibles, s’entraînent vers les abîmes ou les hauteurs. Cette aventure collective interroge : que faire quand tout s’écroule ?

Figure grimaçante, hanches survoltées : avec Guintche, Marlene Monteiro Freitas électrise la scène. Elle reprend aujourd’hui ce solo remarqué de 2010, augmenté de musique live avec deux batteurs virtuoses.

Dans le cadre de Bleu, oeuvre scénographique des SUBS

Venu des cultures hip hop et club, Tom Grand Mourcel imagine un autoportrait dansé. Entouré d’un mur d’enceinte et au plus proche des spectateurs·rices, il retraverse dans Solus Break les musiques qui l’ont façonné.

Empreinte d’une nostalgie pour une époque qu’elle n’a pas vécue, Katerina Andreou rend hommage à l’âge d’or de la rave culture des années 90. Une fulgurance impulsive et percussive où l’artiste se produit en duo avec une voiture tunée dans un lieu tenu secret.

Glissant des notes d'Henry Purcell à celles de Marc Mellits, dix jongleur·euses et quatre musiciens façonnent sur scène une petite utopie, où le collectif se forme depuis les différences et les singularités de chacun.

La virtuosité de deux jeunes danseurs·euses urbain·es répond à l’intensité d’un quatre-mains pour piano de Schubert. Une fantaisie signée Marco da Silva Ferreira, chorégraphe autodidacte issu des clubs et maître du mélange des genres.

Le Grand Bal répand une mystérieuse fièvre chorégraphique qui fait vibrer 10 danseur·euses urbain·es. Une manière de remettre en mouvement les corps immobilisés par la pandémie et les crises contemporaines.

Orchestrant une rencontre-combat entre un être vivant et un jardin à la Française, Phia Ménard continue de saper les fondements de la violence patriarcale de nos sociétés par l’imaginaire et un appel aux rêves.

Avatars de plus en plus réalistes, filtres photographiques lissants : les frontières entre corps réels et virtuels se diluent. (LA)HORDE fait de cette zone trouble son nouveau territoire d’exploration critique.

Associant réalité virtuelle et corps en présence, No reality now s’offre comme un rituel de sorcellerie. Ouvrant grâce au numérique l’éventail des sensations, cette création, unique en son genre, tente de conjurer la mort.

Tendant un miroir aux mythes antiques qui ont nourri l’histoire de l’art, Adi Boutrous convoque, par le corps et le mouvement, les dilemmes éthiques qui les traversent pour les offrir sensiblement en partage.