Née en 1975 à Aarhus, Danemark.
Vit et travaille à Copenhague, Danemark.

Les installations de Nina Beier confrontent des objets, qui sont le résultat de systèmes mondiaux de pouvoir et de commerce, à leurs représentations dans divers contextes historiques et géographiques. Dans le chalet-restaurant abandonné du parc de la Tête d’Or, la présence d’amiante - des fibres invisibles qui empoisonnent l’air - est rendue palpable par des amas de fibres végétales, animales et minérales. Extraites par l’industrie du bâtiment et du textile, issues de sources aussi disparates que des chameaux, des rochers, des arbustes ou des vers, les fibres s’échappent de l’architecture, formant des jupons de différentes tailles. Inaccessible au public, l’installation-diorama interroge les hiérarchies et la manière dont la valeur se construit et se défait.

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