Jazz contemporain, chant traditionnel et au milieu exactement la danse d’Israel Galván qui dynamite le flamenco sans pour autant faire l’économie du spectaculaire.

« Une météorite », « un phénomène », « un virtuose » : partout où il danse, Israel Galván suscite l’admiration tant il bouleverse tous les codes du flamenco. Le Sévillan, né de parents danseurs, ne cesse d’étonner depuis sa première création en 1998, Los zapatos rojos, ses chaussons rouges à lui. Dans ses bras, dans ses pieds, dans son regard foudroyant, il a développé une force hors norme et une technique stupéfiante de puissance. Et ce choc visuel conquiert bien au-delà du cercle des aficionados du flamenco. La Curva prolonge l’esthétisme excentrique d’Israel Galván, qui nourrit encore et toujours l’ambition d’enrichir de modernité ses racines flamencas. Entouré sur scène d’une pianiste de jazz expérimental, d’une chanteuse traditionnelle et d’un spécialiste du compas, ce virtuose s’impose définitivement comme le successeur rêvé des légendes Antonio El Bailarín et Vicente Escudero. Le flamenco folklorique n’intéresse pas Israel Galván. Seule lui importe la liberté, celle de s’épanouir dans un univers où toutes les cultures se rencontrent, s’enrichissent. Au point de « Galvániser » le public.

Durée

01:15

Générique

Pièce pour 1 danseur et 3 interprètes — Création 2010

Chorégraphie, direction artistique et musicale : Israel Galván Danseur : Israel Galván — Piano : Sylvie Courvoisier — Chant : Inès Bacan — Rythme : Bobote — Musique : Sylvie Courvoisier — Mise en scène : Txiki Berraondo — Création lumière : Rubén Camacho — Son : Pedro León — Coordination technique : Pablo Pujol — Production : A Negro Producciones — Coproduction : Théâtre de la Ville, Paris — Accueil : TNP, Biennale de la danse