• Il y a tout un courant de la danse qui a travaillé le corps sur le mode d’une illusion d’optique ; historiquement on pense à Loïe Fuller, Alwin Nikolais, plus récemment : Philippe Decouflé… Chaque fois des expériences hypnotiques qui créent la confusion du réel. C’est dans cette histoire des corps hallucinés que s’inscrit le travail de la compagnie 14:20, passée maître dans l’art de la magie nouvelle. Les 14:20 proposent pour la Biennale de la danse une forme brève de 10-15 minutes en préfiguration de leur prochaine création.

  • Robyn Orlin fait aujourd’hui danser autour de la beauté une des plus importantes compagnies sud-africaines : Moving Into Dance Mophatong. Sans rien perdre de sa capacité à s’indigner contre les clichés misérabilistes d’une Afrique victime.

  • Quel est le sens de la physicalité quand elle est poussée à l'extrême ? Et comment la danse peut-elle devenir le lieu même du défi physique ? Ces questions animent depuis ses débuts le danseur Samuel Lefeuvre, un des interprètes emblématiques de la danse belge. Pour son premier solo, il reconduit l'identité de son style, en travaillant l'idée du corps accidenté. Et de ses possibilités de reconstruction.

  • Nouvelle création pour le Maître Ushio Amagatsu fondateur de la compagnie Sankai Juku qui depuis le milieu des années 70 décline une danse énigmatique aux images somptueuses, portée par les corps poudrés de danseurs officiants de rituels muets. Une création événement.

  • Éternel sacre du printemps : Thierry Thieû Niang et le dramaturge Jean-Pierre Moulères en proposent une nouvelle variation portée par des danseurs seniors amateurs, avec la participation de Patrice Chéreau, lecteur d’extraits des Cahiers de Nijinski.

  • De succès en succès, Yuval Pick, nouveau directeur du CCN de Rillieux-la-Pape passe à une autre dimension avec une pièce pour 7 danseurs. Il y pose la question des conditions d’écoute et de partage entre individus pour donner une représentation sensible et intelligible de notre relation au groupe.