L’une des voix les plus extraordinaires et poétiques que l’on puisse entendre aujourd’hui dans le monde, est celle de Mariza, née au Mozambique il y a vingt-huit ans mais dont l’âme a grandi en pleine Mouraria, ce quartier de Lisbonne où elle entend le Fado pour la première fois. Depuis son premier album qui la propulse sur la scène internationale en 2001, Mariza ne s’est jamais détournée du Fado en réarrangeant subtilement son rythme et en modernisant la tradition et les mélodies anciennes, qu’elle renouvelle sans cesse. Pour autant, chanter les poètes reste sa passion. « Le Fado est sans limites... mais encore faut-il en prendre grand soin » a déjà confié cette nouvelle star de la scène à la présence si magnétique. Ainsi, son nouvel album, Transparente, rappelle discrètement ce qu’elle doit à Fernando Mauricio, Carlos do Carmo et Amália Rodrigues tout en revisitant la mélancolie poétique du Fado, devenue universelle. Entre tradition et modernité un exceptionnel concert de clôture de la Biennale 2008.

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Accueil : Auditorium, Biennale de la Danse