Née en 1985 à Venise, Italie.
Vit et travaille à Paris, France.

Peignant à l’aquarelle et à l’acrylique, exclusivement en gris de Payne, la peintre Giulia Andreani évoque des histoires oubliées, des récits enfouis et des personnes rendues invisibles. « Travailleuse de la mémoire », elle compose ses tableaux à partir de sources variées – des documents d’archives, des vieilles photographies ou des captures d’écran de films d’auteur – afin de créer de nouvelles possibilités de lecture de l’histoire. À Lugdunum, elle expose un ensemble de toiles qui rappellent des symboles traditionnellement associés à la fragilité, mais qui révèlent de multiples promesses de résistance et de force. Alors que la Victoire est généralement représentée sous les traits d’une déesse ailée dans la culture gréco-romaine, Giulia Andreani la figure telle une petite fille mutilée, dont les ailes ont été remplacées par des béquilles. Loin de célébrer les conquêtes guerrières, l’oeuvre souligne l’absurdité des conflits et des victoires.

Également présente aux usines Fagor et dans Les nombreuses vies et morts de Louise Brunet au macLYON.

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  • manifesto of fragility

Jesse MockrinWound, 2022

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