Lieu

Né en 1974 à Paris (France), vit et travaille à Paris (France)

Stéphane Thidet cherche la collision entre l’imaginaire collectif et les fantasmes intimes, la sensation de déjà-vu et l’incongruité des situations. Il propose ici une portion de paysage qui entremêle l’univers du motocross, ses codes, sa relation à la nature que la machine sculpte et apprivoise, avec la projection plus fantasmatique de territoires vierges. Avec cette oeuvre grandeur nature qui dessine en fond de halle un horizon immaculé, il s’agit aussi pour l’artiste de nous parler de dessin grâce au passage d’une moto solitaire qui révèle dans son sillon la couche de terre inférieure de cette topographie accidentée. À la manière d’un scalpel ou d’un pinceau, l’engin a laissé derrière lui une trace fragile et impossible : un cercle presque parfait.