Lieu

Né en 1977 à Vancouver, Canada.
Vit et travaille à Berlin, Allemagne.

Au croisement de questionnements philosophiques, scientifiques, culturels et technologiques, le travail plastique de Jeremy Shaw explore les états altérés de la conscience. Conçu pour la Biennale de Lyon et installé dans un bureau désaffecté des anciennes usines Fagor, Maximum Horizon est un vitrail réalisé dans la tradition des grands décors d’églises par des artisans qualifiés. Les morceaux de plomb et de verre coloré dessinent un paysage numérique vert, semblable aux animations des ordinateurs des années 1980. Jeremy Shaw joue de la confusion entre les méthodes de création du vitrail, qui rappellent les représentations spirituelles, et son imagerie profane, qui relève plutôt de la science-fiction, souvent utilisée pour illustrer la notion d’infini. Prenant ses distances avec les origines religieuses du vitrail, l’artiste imagine des systèmes de croyance alternatifs adaptés aux technologies modernes.

Également présent dans Les nombreuses vies et morts de Louise Brunet au macLYON.

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