
Introduction
Après un report d’un an dû à la crise sanitaire, la 16e édition de la Biennale d’art contemporain est à l’image de cette période en mettant l’accent sur la vulnérabilité de notre société par son « manifeste de la fragilité ».
Le choix des commissaires Sam Bardaouil et Till Fellrath de lier fragilité et résistance ne peut que résonner dans l’histoire de notre métropole. Et je salue le parti pris d’allier œuvres contemporaines et œuvres historiques issues pour partie des collections et musées lyonnais mais également des plus grands musées du monde.
Avec des artistes venus de 39 pays différents, la Biennale permet à un public toujours plus nombreux et diversifié de découvrir des pratiques créatives qui mettent en lumière les cicatrices du temps, les vulnérabilités du corps pour lui faire réfléchir au temps présent mais aussi à ce que nous allons laisser aux générations futures. À ce titre, la démarche initiée par Sam Bardaouil et Till Fellrath nous offre une lecture de notre société qui nous questionne et nous bouscule !
Des anciennes usines Fagor au musée Lugdunum mais aussi dans de nombreuses communes de la Métropole ou au Grand Parc Miribel Jonage ainsi que dans la région au-delà du territoire métropolitain, le public pourra découvrir comment ces lieux si divers se réinventent sous le regard de ces nombreux artistes.
Pour cette nouvelle édition, Isabelle Bertolotti et son équipe ont réalisé un travail remarquable malgré les difficultés liées à la crise sanitaire. Je les en remercie et je souhaite aux grandes lyonnaises et aux grands lyonnais une très belle biennale d’art contemporain.
Bruno Bernard