Biographie
François Chaignaud est diplômé en 2003 du Conservatoire National Supérieur de Danse de Paris et collabore ensuite auprès de plusieurs chorégraphes, notamment Boris Charmatz, Emmanuelle Huynh, Alain Buffard, Gilles Jobin. Depuis He’s One that Goes to Sea for Nothing but to Make him sick (2004) jusqu’à Dumy Moyi (2013), et Symphonia Harmoniæ Cælesitum Revelationum (2019), il crée des performances dans lesquelles s’articulent danses et chants, dans les lieux les plus divers, à la croisée de différentes inspirations. Ses terrains de recherche s’étendent des précurseurs de la modernité chorégraphique du début du XXème siècle (François Malkovsky, Isadora Duncan) aux avant-gardes actuelles, et des techniques et symboliques du ballet classique aux danses urbaines et non scéniques. Depuis 2005, il s’investit dans un dialogue soutenu avec Cecilia Bengolea au sein de la compagnie Vlovajob Pru, avec laquelle il crée des oeuvres saluées par la critique internationale et présentées dans le monde entier, notamment Paquerette, Sylphides, (M)imosa (en collaboration avec Trajal Harrell et Marlene Monteiro Freitas), Dublove, et en 2016 DFS. Ces deux dernières pièces ont été présentées à la Biennale de la danse. Ils ont également créé des oeuvres pour le Ballet de l’Opéra de Lyon lors de la Biennale de la danse en 2014, le Ballet de Lorraine et le Tanztheater Wuppertal, Pina Bausch. Par ailleurs, nourrit de nombreuses collaborations notamment avec le photographe Donatien Veismann, le vidéaste Brice Dellsberger (Body Double 35), le musicien Nosfell (Icônes) l’artiste Marie-Caroline Hominal (Duchesses), ou le cabarettiste Jérôme Marin et la troupe de Mme Arthur. Il a récemment créé Radio Vinci Park en collaboration avec le plasticien Théo Mercier. Également historien, il a publié aux PUR L’Affaire Berger-Levrault : le féminisme à l’épreuve (1898-1905). Il poursuit également une recherche autour du chant chrétien antique et de la chironomie avec Marie-Pierre Brébant. À l’occasion de La Bâtie-Festival de Genève 2017, François Chaignaud crée en collaboration avec l’artiste Nino Laisné Romances inciertos, un autre Orlando, spectacle autour des motifs de l’ambiguïté de genre dans le répertoire chorégraphique et vocal ibérique présentée lors de la 72ème édition du festival d’Avignon. Il crée en mai 2018 une pièce pour le Ballet Carte Blanche (Norvège), en collaboration avec le couturier Romain Brau. En mai 2019, au Kunstenfestivaldesarts à Bruxelles, il présente la première de Symphonia Harmoniæ Cælesitum Revelationum, une recherche sur le chant chrétien antique et autour du répertoire d’Hildegarde de Bingen en collaboration avec Marie-Pierre Brébant. En 2020, François Chaignaud collabore avec Akaji Maro, Dominique Brun et l’orchestre Les Siècles, il imagine aussi pour un futur projet une nouvelle coopération avec Geoffroy Jourdain et l’ensemble vocal Les Cris de Paris.