Programmation

Landscaping, installation vidéo d’Eszter Salamon filmée près de Bergen en Norvège, nous plonge dans un monde où l’Homme et la Nature tentent de coexister autrement.

Avec Rue, le chorégraphe brésilien Volmir Cordeiro transforme l’espace public en un théâtre vibrant, traversé de luttes et de rencontres.

Dialogue des corps et des matières, métamorphoses, débordements : Borda de Lia Rodrigues n’est pas une frontière géographique bardée de murs ou de barbelés. Elle est lieu de passages invisibles et de frictions, un espace de soin, de contaminations fertiles et de joyeuses hybridations.

Trois chorégraphes, trois visions de la nuit.

Entre son, mouvement et matière, Leather Better explore la sensorialité du cuir et interroge la masculinité à travers ses représentations.

Depuis 2014, Eszter Salamon explore la notion de monument comme espace de résistance à l’oubli et à l’exclusion.

Dans un pays comme le Brésil où cohabitent des individus issus de cultures et d’histoires différentes, que peut bien signifier l’identité ?
Emmené par le chorégraphe Alejandro Ahmed, le Grupo Cena 11 répond : la rencontre avec l’altérité. Encore et surtout, celle que nous portons en nous.

Pour cette recréation augmentée et in situ dans l’ancien technicentre SNCF − devenu dorénavant les Grandes Locos − Crowd réunit 18 danseurs et danseuses, comme autant de personnages et d’histoires.

Dans sa nouvelle création, Spongebabe in L.A (4 Love & Anxiety), Mercedes Dassy explore les thèmes de la métamorphose et de la résilience à travers un solo chorégraphique captivant.

Avec une danse vive et organique, mêlant break, gestes du quotidien et capoeira, les sept artistes de l’Original Bomber Crew transforment la scène en un fragment vibrant de leur territoire : la périphérie du Brésil.

Avec Ad Libitum, Simon Le Borgne et Ulysse Zangs proposent une performance où danse et musique live dialoguent pour interroger notre rapport au corps et à l’acte de création.

Entre exaltation et vertige, INHALE DELIRIUM EXHALE fait surgir un ballet de formes en perpétuelle mutation, où se mêlent désirs et craintes profondes.

Et si la musique était une porte vers un ailleurs qui sommeille en nous ? Orage de Dalila Belaza revient à cette intuition fondamentale.

à l’ombre d’un vaste détail, hors tempête. de Christian Rizzo nous invite à explorer les puissances invisibles du quotidien.

Un homme, un caillou, un ciel trop bas. Faire Fleurir réunit un danseur, deux musiciens et une scénographie troublante dans un espace contraint où l’on ne peut jamais se tenir debout.

En 2014, Jan Martens surprenait avec THE DOG DAYS ARE OVER, un spectacle où l’épuisement devient une forme de vérité.

Dans un décor fascinant, une étrange concrétion rocheuse pose le cadre d’un voyage à la fois historique, fantastique et souterrain.

Dans cette pièce pour trois interprètes, les gestes issus du sport sont détournés, réinvestis, ralentis, jusqu’à faire apparaître leur contre-forme chorégraphique.

Le portrait symbolise une forme de nécessité : celle de saisir une identité fuyante, de la fixer pour la maintenir vivante.

En 1989, alors que le Mur de Berlin tombe, un autre phénomène mondial voit le jour : la Lambada de Kaoma.

Les régimes autoritaires ont toujours tenté de discipliner les corps. Marco da Silva Ferreira, dans F * cking Future, y voit une véritable chorégraphie de l’oppression.

Dans un paysage urbain en mouvement, Woods/Bosque de Clarice Lima offre une performance monumentale à ciel ouvert, transformant les corps en forêts et les mouvements en un cri d'alerte écologique.

Comment la danse peut-elle devenir une forme d’autodéfense ? Avec Repertório N.2, Davi Pontes et Wallace Ferreira poursuivent leur exploration chorégraphique entamée en 2018, où le mouvement devient une stratégie de résistance.

Un hommage vibrant à Carmen Amaya, figure flamboyante du flamenco et icône du matrimoine. FUGACES fait résonner son énergie indomptable à travers un spectacle où la mémoire se danse plus qu’elle ne se rejoue.

Imaginée par Marco da Silva Ferreira, Fantasie minor est une création explosive où deux jeunes danseur·euses urbain·es, Chloé Robidoux et Anka Postic, répondent à l'intensité d'un quatre-mains pour piano de Schubert.

Avec Open my chest and place our tomorrows inside, Emmanuel Eggermont transforme la scène en un espace de transmission et d’espoir, une tentative pour déjouer l'apparente adversité de nos lendemains.

Dans L’Enfance majeure, Julien Fournet transforme la rue en un terrain de jeu carnavalesque où la puissance de l’enfance devient le moteur d’une micro-utopie.

Avec Jackpot, le Collectif ÈS transforme la danse en une expérience participative où l’échec devient un moteur créatif.

Ce double programme, porté par la Dresden Frankfurt Dance Company, célèbre la rencontre entre deux figures majeures de la danse contemporaine : William Forsythe et Ioannis Mandafounis.

Dans Into the Silence, Yuval Pick tisse un dialogue captivant entre danse et musique de Bach, porté par une scénographie épurée de lignes lumineuses.

Le chorégraphe mozambicain Idio Chichava signe une fresque humaine vibrante, où danse et chant se mêlent pour raconter les multiples visages de la migration.

Dorothée Munyaneza est chorégraphe, musicienne, autrice. Avec Myriade, elle rassemble, elle relie, elle fait entendre des récits venus d’ailleurs qui résonnent puissamment avec notre époque.

Luiz de Abreu et Calixto Neto livrent un solo aussi radical que nécessaire, déconstruisant un à un les clichés racistes.

Cinq femmes, quarante robes et une multitude de récits. Avec Maldonne, Leïla Ka explore le féminin dans une pièce chorégraphique à la fois poétique et percutante.

Dans Dancing, le Collectif A/R transforme la scène en un espace immersif où danse, musique live et installation lumineuse se rencontrent.

Avec Cheb, Filipe Lourenço crée une rencontre vibrante entre musiques traditionnelles du Maghreb et sonorités contemporaines, questionnant mémoire et communauté.

Pris dans une quasi frise historique, un groupe de tous les âges marche dans la même direction, puis danse, inlassablement. À l’image de son titre évocateur, Entre-Temps, nouvelle création du renommé Philippe Decouflé, coule, passe, se répète et surtout, se métamorphose.

Pour le week-end de clôture de la Biennale, plongez dans une expérience chorégraphique unique et immersive aux Grandes Locos ! Embarquez pour un voyage vibrant à travers les danses hip hop et les danses de club, porté par les talents d’une nouvelle génération d’artistes. Entre shows, battle, jams et workshops, laissez-vous surprendre par des performances inspirantes qui décalent les codes, croisent les esthétiques et partagent les cultures de la marge. Du waacking à la house, du voguing au hip hop, vivez une journée intense où rencontres, spontanéité et freestyle seront les maîtres mots. Feeling first!

Pour célébrer le centenaire de Pierre Boulez, compositeur visionnaire, la chorégraphe Tânia Carvalho imagine une déambulation artistique unique au musée des Beaux- Arts de Lyon avec Tout n’est pas visible, tout n’est pas audible.